imageIl pourrait devenir le fossoyeur de la loi sur la prévoyance professionnelle. Pierre-Yves Maillard dit tout le mal qu’il pense de la copie du parlement et livre sa vision d’un deuxième pilier juste et durable.

Le Temps: Tout le monde s’accorde à dire qu’une réforme de la LPP est nécessaire et urgente. La décision de lancer le référendum a-t-elle été difficile à prendre?
Pierre-Yves Maillard
: C’était une évidence. Le parlement a manifesté un tel mépris du travail fait en amont entre partenaires sociaux. Il n’y avait donc aucune hésitation. Pour la réforme de l’AVS, on savait que les fronts étaient plus figés et que le peuple devrait arbitrer. Mais, pour la LPP, nous sommes partis dans l’esprit du partenariat social puisque le Conseil fédéral nous avait confié ce mandat. Le compromis trouvé avait le soutien de la principale faîtière patronale, l’Union patronale suisse, mais elle ne l’a pas défendu avec assez de force. C’est triste parce que cette opération aura des conséquences lourdes sur le dossier. Et le partenariat social sort très abîmé.

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