Les institutions de libre passage gèrent 55 milliards de francs, répartis en quelque 2 millions de comptes. Cet argent y est parqué mais l’assuré ne peut y verser des cotisations même s’il le désirait, écrit Emmanuel Garessus dans LeTemps.

Le besoin de s’adresser à une fondation de libre passage se produit lors du départ du salarié à l’étranger, de la gestion de l’épargne destinée à l’acquisition d’un logement ou pour répondre aux souhaits d’indépendants non affiliés à la prévoyance professionnelle obligatoire.

De nombreuses fondations de libre passage sont adossées à une banque ou à une assurance et offrent une bonne sécurité, selon un expert. Par contre, les fondations de libre passage indépendantes ne peuvent s’appuyer sur aucun établissement de ce type, si bien que si elles font faillite, tous les avoirs risquent d’être perdus.

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