L’organisation internationale, non soumise au droit suisse du travail, a relevé l’âge de la retraite le 1er janvier.
«En tant qu’organisation intergouvernementale, nous ne dépendons d’aucun droit national, confirme Anne-Sylvie Catherin, cheffe du département des ressources humaines au CERN. Nous avons une vingtaine d’Etats membres. Si nous devions être soumis à vingt législations différentes, il nous faudrait une armée de juristes!»
Le CERN a son propre système de retraites et d’assurance invalidité, qui est élaboré à l’interne, en concertation avec l’association du personnel, et adopté par le Conseil des Etats membres. «Il s’inspire des principes généraux du droit du travail dans nos Etats membres. Nous avons fait une enquête pour savoir quel est l’âge de la retraite dans ceux-ci, et beaucoup, comme l’Allemagne, la Norvège, le Danemark, le Royaume-Uni ou l’Italie sont déjà passés à 67 ans ou ont décidé de le faire.» A notre connaissance, le CERN est la première organisation internationale à relever l’âge de la retraite à 67?ans, mais d’autres envisageraient d’y venir.