Selon un arrêté de la préfecture de la Sarine, les bases légales manquaient pour que le parlement communal de la Ville puisse instituer une commission d’enquête parlementaire.

Une saga digne de la plus haletante des séries télévisées. Entamée il y a quatre ans, l’affaire de la caisse de pension de la Ville de Fribourg n’en finit pas de rebondir. Nouvel épisode: un arrêté de la préfecture de la Sarine, datée du 18 août dernier, dont Le Temps a pu obtenir une copie. Ce document remet en cause la légalité de la commission d’enquête parlementaire qui avait investigué en 2005 et 2006 sur les causes du découvert abyssal de la caisse – à la fin de 2004, il manquait 109 millions pour atteindre le capital global, couvert seulement à 31,4%. Un des taux les plus bas de Suisse.

Le Temps