imageCible d’accusations répétées, le président de la Fondation genevoise, Dominique Biedermann, doit répondre à de délicates questions.

Tribune de Genève: Pourquoi Ethos s’est contentée jusque-là de se déclarer « très étonnée » par les accusations de Françoise Bruderer Thom et Monika Roth. Pourquoi ne pas les avoir démenties formellement?
Biedermann: Les Conseils d’Ethos rejettent intégralement les reproches formulés. Ces accusations sont sans fondement et portent atteinte à Ethos et ses organes. La loi protège les personnes contre ce genre de dérives. Nous veillerons à ce que la réputation acquise après vingt ans d’engagement en faveur de l’investissement socialement responsable soit protégée. Nous évaluons actuellement les possibilités d’intenter plusieurs actions judiciaires à l’encontre des deux personnes concernées.

Vos détracteurs prétendent que votre candidature, puis votre élection en qualité de président du Conseil de fondation en 2015, juste après avoir assumé la direction de la société pendant dix-sept ans, avait inspiré de profondes réserves parmi plusieurs membres du Conseil de fondation. Comment ses réserves avaient-elles été exprimées?
Cela n’est pas correct. La décision de me proposer pour l’élection à la présidence a été prise à l’unanimité de chacun des deux conseils, y compris Françoise Bruderer Thom et Monika Roth.Weiterlesen »