Sondages catastrophiques. Formations politiques divisées. Campagne chère et sans effets tangibles. Cela ressemble à une recette perdante pour le centre-droite, qui soutient la baisse du taux de conversion minimal du deuxième pilier soumise au vote le 7 mars. Pour mémoire, ce chiffre détermine la part du capital cotisé au titre de la prévoyance professionnelle qui est versé comme rente annuelle. Il passerait de 6,8% à 6,4% de ce capital (6400 francs pour 100 000 francs d’épargne).

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Depuis hier, le scepticisme ressenti par les élus battant campagne est chiffré. Selon un sondage, commandé par l’Union syndicale suisse (USS) et Unia, seulement 12% des personnes sondées sont prêtes à soutenir une réforme approuvée par l’UDC, le PRD et le PDC, contre l’avis de la gauche. Le soutien descend même à 6% en Suisse romande. Il y a presque autant d’opposants que d’indécis sur l’ensemble du pays, soit environ 40%.

Au front pour le oui, Guy Parmelin (UDC/VD) ne s’avoue pourtant pas battu: «Les dix prochains jours seront décisifs. Nous devons faire passer notre message: refuser cette réforme ne fera qu’aggraver un problème que nous aurons de toute façon à résoudre, notamment pour des raisons démographiques. Mais le climat de crise rend les gens méfiants à l’égard de telles réformes.»

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