letemps Dans le débat actuel concernant la protection du 2e pilier, on néglige une réalité dont il faudrait pourtant tenir compte: le taux de conversion est un taux minimal.

Cette baisse n’entraînera pas systématiquement une réduction des rentes. De très nombreuses institutions de prévoyance proposent des plans plus généreux que le minimum prescrit par la loi (dans le cadre de plans de prévoyance «enveloppante»). Cela veut dire que, dans ces caisses, les avoirs de vieillesse sont plus élevés que le minimum légal. Le taux de conversion qu’elles appliquent pour le calcul de la rente de vieillesse est souvent plus bas que le taux minimal à propos duquel nous allons voter le 7 mars. C’est possible lorsque le montant total des rentes dépasse le minimum prévu.

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