Juste avant Noël, le Conseil fédéral avait laissé entendre que les institutions de prévoyance n’avaient pas été affectées par la crise américaine du crédit hypothécaire. «Un tel propos s’avère complètement erroné. Cela relève en quelque sorte du mensonge», estime Michel Thétaz, d’Independent asset management (IAM).

En fait, en considérant les indices de référence de la Banque genevoise Pictet & Cie, le brutal déclin des performances apparaît clairement. Fin octobre, le rendement moyen des portefeuilles LPP, constitué à 40% d’actions, atteignait 4,5%. Deux mois plus tard, il a reculé de plus de 3% et se situait à 1,45%.

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