Radiolac befasst sich in einer Sendung mit der anstehenden Abstimmung in Genf über die Sanierung der Funktionärs-PK. Dabei wird auch auf einige wenig kommunizierte Zahl verwiesen. Und es fehlt nicht an ironischen Seitenhieben:

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En Suisse, les employés de la fonction publique sont en général mieux payés que dans les entreprises. Sauf dans les positions supérieures et parmi les spécialistes. Il est peut-être normal qu’ils reçoivent aussi de meilleures retraites. Et Genève doit probablement avoir les meilleurs fonctionnaires de Suisse.

Je vous sens un peu ironique. Le renflouement des caisses de pension publiques n’est pas non plus une spécialité genevoise.
Non, justement. Ou ça ne l’était pas, plus précisément. Dans les années 2000, et encore au-delà, les recapitalisations de caisses de pension publiques ont été une sorte de sport national en Suisse. Celle de la Confédération a eu besoin de 90 milliards de francs pour s’en sortir. En comptant les CFF et La Poste.

Et puis il y a les cantons et les communes.
Oui, effectivement. Tous les cantons et les communes de Suisse qui ont dû recourir aux contribuables pour assurer les retraites de leurs fonctionnaires. Pour combien de milliards de francs au total sur vingt ans ? Mystère. C’est un long inventaire qui n’a jamais été fait à ma connaissance. Mais 200 milliards de francs semble une estimation raisonnable.

200 milliards de francs ? Mais c’est beaucoup !
Oui, je vous le concède. C’est même cinq fois plus que le sauvetage d’UBS en 2008. Sauf que la Banque nationale et la Confédération avaient gagné plus de 6 milliards de francs dans cette opération retentissante.

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