Genf1,4 milliard, c’est la perte de valeur des avoirs de la caisse de pension des fonctionnaires (CPEG) liée à la récente baisse du taux décidée par les actuaires (lire nos éditions d’hier). Les députés se doutaient depuis un certain temps que la cuvée serait mauvaise: ils connaissent désormais l’ampleur des pertes: «le réveil est brutal», admet le PDC Bertrand Buchs.

Personne où presque ne s’amuse vraiment à distribuer les torts. Même pas l’UDC, qui depuis quinze ans crie casse-cou sur le sujet: «La fusion de 2012 était trop optimiste, mais la bourse n’a pas suivi en 2015, souligne la députée Françoise Sapin. La baisse des taux est un nouveau coup dur. Oui, il aurait fallu réagir il y a des années déjà. Mais la situation d’aujourd’hui est le résultat de décisions collectives. L’important est d’en tirer les conséquences.»

  Tribune de Genève / LeTemps