imageAvant 1985, notre 2e pilier reposait sur les bases de l’assurance collective. On appliquait la mise en commun des ressources et des risques («communauté de sort»). Puis a démarré une vague d’individualisation, avec la création d’un carnet d’épargne personnel du cotisant. Les autorités fédérales introduisent le taux de conversion, nécessaire pour passer du capital à la rente, mais surtout non garanti dans le temps. C’est la séparation entre actifs et pensionnés, ainsi que la rupture de la solidarité entre ces deux groupes.

 Tribune de Genève, Alain Pahud, Directeur Retraites Populaires