La petite histoire ne dit pas si elle est de confession orthodoxe, mais, à défaut de laver les péchés du monde, Nana Mouskouri, la chanteuse aux 300 millions d’albums, veut laver les péchés de la Grèce. Invoquant, dans un courrier envoyé au ministère des Finances, son «devoir envers la patrie», elle a décidé de faire don de sa retraite d’eurodéputée, poste qu’elle a occupé entre 1994 et 1999, à l’État grec. L’artiste, qui réside en Suisse et fait partie des grandes fortunes de Berne, ne veut pas avoir mauvaise conscience et refuse que le pays qui l’a vue naître, mais où elle n’a pratiquement jamais vécu, soit «traité comme un cancre ».

Le Figaro