L’argument principal des partisans de l’abaissement du taux de conversion des rentes du deuxième pilier repose sur l’allongement prévisible de l’espérance de vie. Or, on ne peut prédire cette évolution avec certitude, car elle dépend des conditions socio-économiques. On ne peut même pas écarter un recul de l’espérance de vie. Par Philippe Wanner, démographe et professeur à l’Université de Genève.

Le Temps