La caisse de pension de la ville de Lausanne n’a pas fini de faire parler d’elle. Ses déboires ont déjà fait couler beaucoup d’encre: bien que les statuts de l’institution de prévoyance exigent un degré de couverture de 60%, ce taux se situe au-dessous de 50% depuis 1995. Encore de 44,8% il y a un an, celui-ci vient de passer sous la barre des 40% au 30 novembre dernier (39,4%), plombé par la crise financière. Attendu de pied ferme sur ce dossier, le syndic Daniel Brélaz dévoilait vendredi dernier la teneur du «plan de sauvetage» de la caisse communale. L’opération se chiffre à 350 millions de francs et passera par la cession d’immeubles et d’une société coopérative, ainsi qu’un apport de 150 millions de la Municipalité.

L’Agefi