C’est l’étrange paradoxe de notre pays. L’argent est là. Nos caisses ont besoin de rendement, et nos entreprises ont besoin d’investissements. Mais rien ne bouge : les institutions de prévoyance continuent de privilégier des placements considérés comme sûrs, comme les dettes publiques ou les actions. Résultat : leur rendement s’effondre. Au point de menacer l’ensemble du système. Et rien ne bouge. Malgré la volonté politique, l’engagement de Conseillers fédéraux, de parlementaires, ou les rapports plus ou moins encourageants de banques.    (…)

Aidons les caisses de pensions. Assouplissons les règles, allégeons les contraintes de placement. En commençant par un geste symbolique fort: sortons les sociétés non cotées de la catégorie « placements alternatifs ». Car le problème, au fond, ce n’est pas les 15%, mais le fait qu’on considère nos PME comme un placement «alternatif».   

  L’AGEFI